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Créée tout spécialement par Shu Lea Cheang pour le Palais de Tokyo, "Baby Love" est une installation interactive à laquelle l’artiste invite le public à participer. Dans l’esprit des grands manèges de fêtes foraines, six bambins clonés et informatisés siègent dans six tasses à thé monumentales qui virevoltent dans les espaces du Palais de Tokyo. Par un savant échange d’informations via ordinateur, wi-fi et micro-capteurs, les petits clones chantent et parlent d’amour, stimulés par les interactions créées par le public lui-même.

"Baby Love" propose une promenade interactive et stimulante au sein de l’univers de Shu Lea Cheang, à mi-chemin entre un monde de science-fiction dans lequel l’amour est traité par ordinateur, les émotions sont placées sous le contrôle de mémoires digitales et la fantaisie et la surprise entièrement calculées à l’avance.

Le projet "Baby Love" est le second moment d’un grand projet en trois parties, intitulé "Locker Baby Project" initié par Shu Lea Cheang en 2001 avec l’installation "Baby Play". L’ensemble est une réponse de l'artiste au roman de Ryu Murakami, "Les bébés de la consigne automatique", publié en 1981, et qui raconte la terrible vie de deux jumeaux, Hashi et Kiku, abandonnés dès leur naissance dans une consigne de gare. Une plongée sans concession dans un japon violent et traumatisant.

Alors que "Baby Play" proposait au public de jouer avec un baby-foot géant dont les personnages avaient été remplacés par des clones d’enfants transparents, "Baby Love" se veut un hommage à l’amour et à la fête. Mais l’ensemble se passe dans un monde du futur et, en cette année 2030 dans laquelle l’artiste inscrit son scénario, des clones d’enfants nourris de gènes extraits de perles provenant du fond des mers au large de l’île d’Okinawa détiennent les clefs qui leur permettent de recevoir, conserver, transmettre et négocier l’ensemble de la mémoire et des émotions de l’humanité...

Prêts pour faire un tour de manège avec eux ?

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