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Éléonore de Montesquiou explore la question des identités et des frontières avec une esthétique proche du film documentaire, mais en rupture avec l''orthodoxie du documentaire. Aucun souci de réalisme, ni narration continue ni visée démonstrative dans ses films. Privilégiant l'écoute comme "engagement moral" et les "temps faibles" d'un espace-temps où rien ne se passe apparemment, elle promène un regard "désaffecté", un percept quelque part sans affect, sur tout évènement qui se présente à elle dans un ici-là-bas proche de ce que Robert Walser appelait "les régions inférieures", régions où il ne prêtait plus son attention qu'aux événements les plus minuscules, dérisoires, provisoires, transitoires...

Les sujets de prédilection d'Éléonore de Montesquiou portent sur les relations que les individus entretiennent avec le lieu où ils vivent. Dans Atom cities (2005-2006), elle interroge ainsi l'habitat et les habitants de Sillamäe et Paldiski, deux villes d'Estonie qui à l'époque soviétique (1944-1991) furent rayées de la carte et interdites aux Estoniens eux-mêmes, du fait de leurs activités exclusivement liées à la recherche nucléaire... Outre le projet Atom Cities (films, affiches, photos, textes muraux, publications), Éléonore de Montesquiou présente à la Villa du Parc trois autres films : Televisào (2006), Los chicos (2006) et Olga Olga Helena (2005).

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Eleonore de Montesquiou
atom cities