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En lien avec l’exposition et en collaboration avec le cinéma Le Méliès, deux films seront projetés en plein air, à la tombée de la nuit dans le fort de la Bastille : Amer Béton de Michael Arias le 7 juillet, Valse avec Bachir de Ari Folman le 28 juillet.

L’animation a commencé à exister bien avant le cinéma. Le folioscope qui donne l’illusion de mouvement lorsqu’on le feuillette est l’une des premières méthodes d’animation. Il faut attendre le XIXe siècle pour voir l’apparition d’appareils optiques qui permettent de voir des suites d’images animées. Ainsi, le praxinoscope d’Emile Reynaud n’est encore qu’un jouet optique dont le succès était assez dans l’air du temps. Mais en 1889, en mettant au point le théâtre optique, Emile Reynaud combine deux apports majeurs : une bande perforée illimitée d’images enroulées sur une bobine se dévidant sur une autre et un spectacle d’images animées accompagné de son. La première projection de dessin animé fut réalisée par Émile Reynaud, qui eut lieu le 28 octobre 1892 au musée Grévin, soit 3 ans avant la séance du cinématographe des Frères Lumière. C’est dire l’importance de l’animation dans le processus d’apparition du cinéma.

Aujourd’hui, l’animation, après avoir été mésestimé de longues années, est de nouveau au cœur d’une dynamique créative. Il suffit pour cela de regarder les sorties cinématographiques et l’engouement public qui entoure la sortie de film d’animation. Mais qu’en est-il des arts plastiques ? Alors que les premiers films d’animation apparaissent aujourd’hui comme des précurseurs, quelle est l’influence de l’animation sur les arts plastiques ?

Le CAB remercie les artistes, les collectionneurs privés, le domaine de Chamarande et les galeries Air de Paris, Polaris, Martine Aboucaya, Les Filles du calvaire (Paris + Bruxelles), Schleicher + Lange, Michel Rein, Xippas, Anne de Villepoix, Stephen Friedman Gallery, le MUDAM et la radio Alpes 1.